Résilience
A l'heure où l'on parle de plus en plus de résilience, le livre de Hélène Valverde s'inscrit parfaitement dans un tel contexte. Il y a une grande part d'autobiographie dans ce roman bucolique, écrit comme un conte avec ses ombres et ses lumières. Le drame de la cécité, survenue à la suite d'un accident, est au cœur de l'ouvrage. L'auteur sait nous faire partager le désarroi et les multiples turpides que connaît Roxane, le personnage principal. Hélène Valverde nous fait aussi part de la volonté et du courage dont fait preuve la jeune fille. Sa ténacité, ainsi que l'amour dont elle est entourée, celui de Mamie Dolcé et de Papy Débrouillard, celui de Bacchus son élu depuis l'enfance, véhiculent un message d'une très grande force et d'un grand optimisme.

Enigmes
Le récit est également celui d'une quête mystique, d'énigmes à déchiffrer, un rébus qui délivre en temps et en heure ses réponses et relie par des fils invisibles les personnages avec " l'Haut-Delà ".

Liens
Dans les dernières pages du livre, Roxane trouve également une alliée magnifique en la personne de Jany, sa chienne guide. " Le guidon, reliant le harnais de l'animal à la main du maître, est un merveilleux lien de communication entre les deux êtres. C'est par le guidon que Roxane ressent les mouvements de sa chienne, et qu'elle perçoit les indications qu'elle lui transmet. C'est ainsi qu'elle sait si sa chienne se distrait, ce qui lui permet de la remettre en condition. C'est également par le guidon que Jany ressent si sa maîtresse se laisse guider, en toute confiance, ou si au contraire, elle se contracte, ce qui peut nuire à la bonne marche du couple. "

Le fameux mot de Nietzsche peut faire écho à l'ensemble de ce livre empreint de beauté et de mystère: " Tout ce qui ne nous tue pas, nous rend fort ".




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